Istanbul, 22 octobre 2004
 

Ou Gilles et Nico s'attardent sur le Bosphore.


Le Bosphore, c'est ce bras de mer qui separe la mer de Marmara et la mer Noire, et sur les rives duquel se devellope Istanbul.
C'est ici que nous affrontons notre premier imprevu : nos visas pour l'Iran ne seront pas prets a temps, nous devons les attendre deux jours de plus que prevu.
C est deux jours de retard qu'il nous faudra rattraper a marches forcees a travers l'Iran et le Pakistan... il est donc possible que nous ne puissions pas mettre notre site web a jour pendant une semaine.
Coinces a Istanbul jusqu a Samedi... pas de meilleur pretexte pour s'y attarder un peu.

Le car qui nous a depose a Istanbul, quasiment 20h de route depuis Athenes, a entretenu nos reves d'Orient. Il a entretenu, aussi, le profond mystere que demeurent pour nous les regles de conduite de cette region du monde :
vers 3h du matin, le car qui nous transporte freine brusquement sur l'autoroute. Les paquets volent, Gilles grogne, je m'applatis sur le siege de devant. Derriere nous, un camion rugit de tout son klaxon.
Pneu creve ? Accident ? Non non, le chauffeur vient de croiser un de ses collegues, qui s'arrete et remonte l'autoroute en marche arriere. Le chauffeur traverse tranquillement la voie pour aller discuter.

Nous arrivons a Istanbul en debut d'apres-midi.
Arrivee deroutante : la ville s'etire demesurement et se repand sur ses marges en immeubles nus et a moitie acheves.
Le car traverse cette envellope de poussiere et de beton et nous depose deja K.O. dans l'immense gare routiere.

Istanbul est, sur le Bosphore, a cheval sur deux continents, deux mers et deux cultures.
Dans le quartier de Sultanahmet, coeur historique et touristique de la cite, Sainte-Sophie l'ancienne basilique byzantine, regarde la Mosquee Bleue. Ce soir la, devant celle-ci, nous rejoignons la foule assemblee dans l'attente de la rupture du jeun quotidien du Ramadan. A 18h30 le soleil se couche, la mosquee s'illumine et le muezzin chante. Nous sortons nous aussi nos sandwichs.

Notre sejour dans la ville est riche en rencontres : un vieux cargo eventre ; des pecheurs que Gilles va photographier ; Eshefret qui apprends le Francais et nous sa foi et sa passion pour les langues ; 'Al Pacino' et sa collection de stylos...

Sur le Bosphore, les cargos passent.
Deja deux jours de retard, et nous sentons le regard severe de Phileas Fogg par dessus notre epaule...

 
tour du monde en 80 jours
   
Mosquee Bleue
   
tour du monde en 80 jours
 
Bateau echoue
   
tour du monde en 80 jours
 
Enfants jouant sur une epave
   
 
Obelisque d'Istanbul
   
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Carte
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